La voiture de demain telle que prévue par certains sera électrique, autonome et connectée. Est-ce vraiment la voiture que nous voulons?
Ce matin, je dois me dépêcher pour me rendre à Paris où a lieu ma réunion hebdomadaire avec mon équipe. Un créneau de circulation est disponible à 8h02. 45 minutes seront nécessaires pour parcourir les 32 kms sous un soleil radieux et une température estivale de 30°C au départ.
Ma voiture me signale par sms qu’elle m’attend. Nous partons à l’heure et nous suivons l’itinéraire prévu. A bord, je peux répéter ma présentation en toute confiance. D’après les prévisions de Chocparif, nous n’avons que 0,01% de risque d’accrochage de niveau 1.
La semaine dernière, une brume envahissante avait nécessité l’usage de la vision spéciale « brume » que j’avais dû acheter par nécessité 100€ sur la plateforme multimédia embarquée de ma nouvelle Volta.
La climatisation, la musique diffusée selon mes goûts ainsi que le parfum d’ambiance léger créé une atmosphère propice au travail. Ma voiture est également équipée des dernières évolutions technologiques et je peux, grâce à l’IA créer une vidéo de ma future présentation afin de corriger mes tics et sélectionner le vocabulaire le plus adapté.
8h47, j’arrive au bureau et je peux animer ma réunion en toute décontraction. Mon équipe est présente, au complet, excepté mon nouveau collaborateur qui a dû partir réceptionner son véhicule professionnel.
Je décide finalement d’utiliser la fonction hologramme de l’IA pour la réunion. Tout se passe très bien.
Vers midi, nouveau sms, je dois retrouver ma Volta au plus vite pour partir en réunion de crise au siège à Bruxelles…
